Nous étions nombreux, ce jour-là, autour de Laurence Prod’homme qui nous a permis de pénétrer dans le monde secret des réserves d’un musée. Nous nous sommes attardés longuement dans les réserves textiles (où nous avons pu approcher tant les collections de parures de fêtes que les vêtements de travail) puis dans les réserves d’art graphique dont nous avons mesuré la diversité : affiches publicitaires, plaques photographiques, négatifs souples, cartes postales etc. Mais le plus intéressant était sans doute l’approche d’un métier : faut-il tout conserver ? comment conserver pour préserver des articles fragiles, sensibles aux invasions d’insectes, aux moisissures, à la lumière ? Nous avons pu admirer des cartonnages spécifiquement prévus pour la conservation de coiffes et mis au point grâce à un dialogue entre les conservateurs du musée et la société productrice.
Après plus de deux heures de découvertes, c’est autour d’un goûter que nous nous sommes retrouvés pour bavarder et évoquer d’autres pistes de visite pour les temps à venir.