A découvrir ou redécouvrir : Geo-Fourrier (1898-1966), artiste talentueux dont une grande partie de l’œuvre fut consacrée à la Bretagne

Une exposition – à laquelle le Musée de Bretagne, le Musée départemental breton de Quimper et le Musée de la faïence à Quimper ont participé par des prêts- lui est actuellement consacrée à la bibliothèque Forney – Hôtel de Sens à Paris. D’accès gratuit, elle sera visible du mardi au samedi de 13h à 19h jusqu’au 16 Juillet 2022

Nicolas Georges Fourrier, dit Geo Fourrier est un artiste aux multiples talents qui s’est illustré dans les deux premiers tiers du XXe siècle tant dans l’art de la gravure sur bois que dans celui du pochoir, du dessin ou de la céramique. En outre, ses voyages au Maroc et en Afrique équatoriale française, accomplis grâce aux prix remportés par ses œuvres dans des salons artistiques, développent son regard d’ethnographe. Les impacts de sa découverte de la Bretagne –son premier séjour date de 1919, il s’y installe définitivement en 1928- seront considérables sur son œuvre. A cet égard, les 14 gouaches de format carré réalisées en 1925-1926 et publiées sous le titre « les bigoudens », peuvent être considérées comme exemplaires : elles expriment, avec une étonnante force du trait, une grande empathie pour les hommes et les femmes saisis dans leur labeur quotidien.

Malgré un parcours comparable à celui de Mathurin Méheut ou celui d’Henri Rivière, ses contemporains, ce touche-à-tout de génie, véritable maître des Arts Décoratifs, ne bénéficie pas de la même notoriété qu’eux. Cette exposition contribuera sans doute à réparer cette injustice.

A noter : Une série de dessins et 2 planches de photographies de Geo Fourrier (préparatoires au travail de gravure) sont consultables sur le portail des collections du Musée de Bretagne (ici)

Week-end inaugural « CELTIQUE ? »

Les 19 et 20 Mars 2022 le Musée de Bretagne inaugurait une nouvelle forme d’animation culturelle

Pour fêter l’ouverture de l’exposition « Celtique ? », les Champs Libres, dont les espaces et les animations étaient accessibles gratuitement, ont proposé le temps d’un week-end une gamme diversifiée d’activités. On pouvait participer ces jours-là à un atelier de création d’une fresque celtique ou de fabrication de badge, s’initier à la danse bretonne et entendre résonner les instruments des Bagad, se faire tatouer la peau ou vérifier ses connaissances en matière de celtisme. C’est en ce domaine que l’AMEBB a apporté son concours, plusieurs de ses membres proposant un arrêt sur quelques objets signifiants du parcours permanent. Nous étions aussi présents pour ravitailler les acteurs de ces belles journées !

Nous publions ici les recettes « garanties celtiques » que leurs auteurs ont bien voulu nous confier.

Cliquer ici pour la recette du far breton

Cliquer ici pour la recette du « gâteau Jacqueline »