“Le charme de voyager, c’est d’effleurer d’innombrables et riches décors et de savoir que chacun pourrait être nôtre et de passer outre en grand seigneur”. Cesare PAVESE.
Ce 24 mai nous voici partis à 30 vers la Seine et ses richesses. Le travail préparatoire a été remarquablement préparé par Sylvie et les commentaires exceptionnels d’Odile, Marie-Jeanne, Jacqueline et Yvette ne vont pas tarder à nous captiver.
En se dirigeant vers Pont Audemer c’est Odile qui commence dans le car par nous parler des confréries de charité normandes ou confréries du culte catholique pour l’enterrement des morts. Ce sont des survivances d’institutions anciennes qui gardent leur influence encore aujourd’hui à l’occasion des cérémonies funéraires. Ces confréries assurent bénévolement les inhumations. Elles se placent sous le patronage d’un saint et se distinguent par une bannière particulière. Elles disposent d’un règlement intérieur. Dans le département de l’Eure, vers où nous nous dirigeons, on en comptait encore 122 en 2008.
L’échevin ou maître organise la vie de la confrérie. Les frères sont des catholiques de bonne réputation. Il leur est remis le chaperon, large étole souvent richement brodée d’or et d’argent. Les tintinelliers en marchant font sonner de façon rythmée leurs deux clochettes.
Amis du Musée et de l'Ecomusée Bretagne Bintinais, Rennes 